mardi 31 juillet 2012

Montagnes Kirgizhs

Lac de Song Kul

Premier haut col (3400 mètres d'altitude) passé difficilement, mais pousser les vélos sur ce petit chemin en pente raide valait le coup : le plateau est splendide, un grand lac en son centre, entouré de yourtes et de montagnes. On y trouve ce calme qu'on aime tant, des enfants plutôt sympathiques et leurs parents qui ne s'intéressent plus à nous lorsqu'on leur refuse "l’invitation" à dormir et manger chez eux. Le lieu est, depuis quelques années, un des points forts du tourisme Kirghiz et les yourtes se sont transformées en chambres d'hôtes.



samedi 14 juillet 2012

Jess au Kirgistan


Ici, ce ne sont pas les enfants qui manquent ! Mais c'est avec ces deux chipies que Jessica s'est le plus amusée! 

jeudi 12 juillet 2012

Ottuk

Quelques clichés de Bishkek à Issy-Köl




Cimetière Kazakh
Marais aux bords du lac


Encore du marais
Mardi 10 Juillet

Ottuk. Lac Issy-Köl. (prononcer: "Ici, cool!"). Un village magique. Les maisons aux boiseries peintes en bleu s'alignent le long de chemins en terre battue. Les vergers abondent de pommes et d'abricots. Devant quelques maisons, les semi-remorques se chargent de fruits. Ils partiront deux semaines plus tard les vendre a Moscou. C'est le mois de la fête de l'abricot, du travail a foison: une partie des sous récoltés disparaît dans l'alcool.
Il y a des enfants partout dans les rues, les plus petits dans des landaux, les plus grands sur les ânes. L'un deux descend se baigner au lac, serviette sur l'épaule, une glace à la main et un agneau bêlant sous le bras gauche.
La plage: vaste étendue d'herbe et d'arbres. Montagnes à l'horizon.
Lors de notre arrivée (hier), on se fait inviter à dormir dans une yourte, vieille de 100 ans. Tout est fait main, jusqu'au moindre détail. Le jeune couple revient passer l'été dans la maison familiale. Lui est journaliste pour une gazette d'opposition à Bishkek et a quatre mois de vacances. Elle, parle quelques mots d'anglais.



Ce matin, nous partons de chez eux, repus et heureux, et décidons de passer la journée à se baigner. Dans l'après-midi, le vent se lève. Une tempête s'annonce. Une belle et jeune Kirgizh nous accoste: "méfiez-vous des fêtard si vous passez la nuit ici!" Aigul parle un bon anglais, revient d'un an en Allemagne et a 23 ans, comme moi. Nous finissons par accepter son invitation à passer la soirée dans la maison familiale. Abricots, enfants et thé à profusion. La ritournelle nous enchante.

Le père de famille nous offre un peu de sa voix:

Toktogul Kasymalieva - Tulgan Ger by oreillesbaladeuses

Commode nomade
Heureuse famille


Mercredi 11 Juillet, 

Nous reprenons la route direction Kochkor, en ayant vu peu de cet immense lac mais beaucoup d'Ottuk, petite bourgade d'un millier d'habitants où semble régner une paix ancestrale.






jeudi 5 juillet 2012


Expédition

On ne peut pas partir d'Almaty sans grimper une montagne avec Tas, australien pilote rempli d’énergie qui nous accueille depuis un bout de temps dans sa demeure grand luxe. Ce sera un « petit sommet » pour lui, 3000 mètre que l'on grimpe plus ou moins doucement en quelques heures. Margulan arrivé le premier au sommet, chante ses cris guerriers mongols pour faire rager Tas, qui est derrière. La descente est difficile : hors piste parmi les hautes herbes de printemps, rivières et pentes abruptes. On revient tout de même avant la nuit, fatigués mais content.





Steppe encore et toujours

Les trois petits loups de la famille

On s'y est attaché à cette famille Mongole et à cet australien déjanté, mais il nous faut partir pour Bichkek avant que notre visa expire.


Sur la première moitié du trajet : les vallons qui côtoient le pied de la montagne sont verdoyants. Le deuxième soir, nous sommes invités par quatre maçons ouzbeks à dormir dans la maison qu'ils construisent. Ils dorment dans une grande tente et travaillent ici car le salaire y est bien meilleur. Ils sont impressionnants de calme et d'animosité, et travaillent deux mois d'affilée, du lever du soleil au coucher du soleil.

Arc en ciel sur village kazakh
Le lendemain, à la fin d'une montée, c'est l'effervescence. Le tournage de le scène d'un film se déroule. Un jeune acteur jouant le rôle du président Nazerbaiev mime un avion avec ses bras, juché sur le haut d'un camion-bétaillère des années 1930 qui avance à toute vitesse.
Sur le tournage, les techniciens fourmillent, les figurants papotent et un gros monsieur en short, tout rouge de coup de soleil, une serviette sur les épaules, crie « silence » dans un mégaphone tous les cinq minutes.
Le film en préparation s'appellera tout simplement Président, sur l'enfance du premier (et seul) « président » Kazakh.


Une des scène du futur film

Silence, on tourne !




Deuxième partie du trajet : route plate et rectiligne dans la steppe de couleur écrue et jaune. Heureusement, un léger vent de face rend supportable notre progression. Nous nous arrêtons lorsqu'un restaurant se présente, qui sert d'oasis à tous les bus et mini-van qui fréquentent la route, pour y trouver un coin d'ombre.

Et tout en bas de la descente, un petit trou dans la route ...

Bichkek, du visa a Gogo

Arrivés à dans la guest house que l'on nous a conseillée à Bichkek, au Kirghizstan,, nous sommes étonnés de trouver autant de cyclistes. Japonais, français, belges, anglais, allemands, presque tous sont en attente de visas pour continuer le voyage. Le bon plan pour échanger les dernières informations, et écouter les histoires de bureaucratie d’Asie centrale, toutes plus abérantes les unes que les autres.
Il nous faudra deux jours pour obtenir ou « fabriquer » tous les papiers demandés pour l'obtention d'un visa chinois : billets d'avion, certificat d'étude, réservation d’hôtel, certificat d'assurance, … et surtout, l'original d'une lettre d'invitation provenant de la Chine, petit papier qui a lui seul vaut 100 dollars !
Tout ça pour arriver à l’ambassade mercredi matin et se faire refuser l'entrer pour une raison inconnue : le garde fait passer tout le monde mais pas nous, prétendant que l'on est arrivés trop tard. Deux heures et demi d'attente, pendant lesquelles même ceux arrivés après nous ont pu passer la porte en fer de l'énorme bâtiment neuf, digne des plus grandes prisons. On retentera notre chance demain, l’ambassade n'étant ouverte que trois matins par semaine.