Haiphong
A
Haiphong, c'est Anh qui nous accueille. Il travaille pour le
ministère du tourisme, en plus de tous ses autres business. Non
seulement il nous loge dans un petit hôtel, mais il prend sa journée
pour nous emmener partout : visites, restaurant, théâtre de
marionnettes d'eau, club/karaoké, … Jamais on ne s'était autant
fait ouvrir nos portes de voiture
par un professionnel.
par un professionnel.
C'est
aussi la rencontre la plus intéressante qu'on ait faite au Vietnam
jusque là. Il en connaît un rayon sur son pays, et a assez voyagé
pour avoir du recul, et répond aux mille et une questions que nous
nous posions jusqu'alors.
Divinité de la chance |
L'intérieur de la grande maison communale |
Une soirée au club |
Ninh
Binh, le Halong terrestre
A Ninh Binh, nous nous baladons
dans le paysage karstique. On suit un groupe de français en tour
organisé, ce qui nous vaut une petite visite du coin dans la langue
maternelle.
Le lendemain, c'est
l'anniversaire de Simon, et nous louons un scooter pour aller faire
un tour de bateau, qui nous fait passer dans d'étroites grottes aux
étranges formations rocheuses.
Dans la campagne côtière, il y a une église tous les quelques kilomètres. Un arrière goût de nos
campagnes françaises.
Relations
Au
Vietnam, nos relations aux gens vont souvent avec argent , ce qui ne
se passe pas très bien d'ailleurs. Il nous faut marchander en
permanence, pour essayer d'obtenir moins du double du prix local, car
la pensée collective veut que « plus riche paie plus cher ».
Dans beaucoup de pays, marchandage égal rigolade, jeu de parole, et
se finit souvent avec le sourire. Ici, c'est à des visages fermés
et arrogants que nous nous adressons. Rien de très agréable, et
tout le monde repart morose.
Le
grand jeu local, c'est de crier Hello à notre passage. Et ils y vont
fort. Qu'ils soient en train d'uriner en bord de route, où au
téléphone sur leur scooter, ils trouveront un moyen de nous crier
bonjour. Nos réponses, à cause de notre lassitude, se font de moins
en moins entendre, et sont souvent suivies de rires moqueurs de leur part. Et le
plus drôle dans tout ça, c'est que lorsqu'on veut essayer de
communiquer, ils prennent la fuite. Peut être sommes nous moins
patients qu'avant, que la fatigue et le bruit constant qui nous rongent
les nerfs n'aident en rien, mais les vietnamiens, à quelques
exceptions près, ont fait très peu d'efforts pour comprendre ou se faire comprendre.
Il
faut dire aussi que nous dormons très peu en tente, et rencontrons donc
moins de gens le soir : pas un coin de libre dans la campagne.
Une route pleine de scooters, des maisons le long, des rizières
jusqu'au prochain village : tout coin de terre est occupé,
rentabilisé. Et notre sieste alors !
Une belle rencontre dans ces derniers jours tout de même : avant
la frontière, un lycéen à vélo nous propose de visiter son école.
On finira à papoter autour d'un thé avec le prof d'anglais .
Nous
avons quelques magnifiques moments dans ce pays, surtout dans le
Nord-Ouest et sur l'île de Catba, mais ne sommes pas fâchés d'en sortir.
Sa
baï dee ! Bienvenue au Laos !
Passé
le col et la frontière, c'est un monde paradisiaque qui s'offre à
nous : la vallée est magnifique et semble presque vierge
d'intervention humaine. La terre rouge, les reliefs au loin, la
rivière qui brille au soleil, les couleurs, tout y est !
Nous
rencontrons notre premier Laotien sur la route, et pas n'importe
lequel : il est assistant d'anglais à la capitale et passe
quelques jours dans la famille de sa femme pour prendre un bol d'air
frais. On l'aide à ramasser quelques herbes pour sa vache, et il
nous emmène faire un tour dans le village. Ici, en contraste avec
le Vietnam, tout semble respirer la joie de vivre. Les maisons en
bois, perchées sur de hauts pylônes sont propres et peintes avec
goût. Les jeunes jouent au foot dans les rizières asséchées et
les plus âgés, à notre surprise, à la pétang : de
lourdes boules en fer et un cochonnet. Ça vous rappelle quelque
chose ? Ravis d'être rentrés dans cette belle région rurale
et prospère, nous allons prendre notre temps pour y parcourir les 300
km qui nous sépare de la Thaïlande.
Juste après la frontière |
Ramassage d'herbes |
Football dans les rizièrers |
Notre hôte nous fait la visite du village |
Coucou!comment allez vous?je vois que les enfants ne vous ont pas posé de questions mais en tout cas ils suivent toujours votre voyage! Jess est-elle toujours en vie? nous ratatouille tient encore le coup!je vois qu'il ne vous reste plus énormément de kilomètres pour arriver à votre but!je vous souhaite bon courage! Virginie des Zou'loups.
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