samedi 21 avril 2012

De Samsun à Trabzon


La grande statue des Amazones.
Samsun

Aras, Gunes, et leur petit Atlas de 2 mois nous ont hébergés tous les quatre à Samsun pendant 4 jours. C'est presque l'été, et être en tee-shirt le soir en bord de mer n'est pas désagréable.
On a eu l'occasion d'assister à une répétition de l'opérette dans laquelle chante Aras, et droit à la visite complète du lieu, ancien bâtiment réouvert il y a trois ans.

Samsun est une grande ville moderne, connue pour le « 19 Mai 1919 », date a laquelle Ataturk y est arrivé en bateau pour commencer la révolution turque.
La région aurait aussi été celle des fameuses Amazones, cette tribue mythique de femmes guerrières.



A six sur l'autoroute

Quelques jours après nôtre départ de Samsun, nous avons rencontré sur la route et sous la pluie, un couple de hollandais à vélos avec qui nous avons cheminé durant plusieurs jours. Même à six, on s'est fait héberger à plusieurs reprises chez des habitants. Dans la foulée, nous avons aussi croisé 2 américains et deux japonais, tous en voyage depuis plus ou moins longtemps. La mer noire étant une des routes les plus simples pour rejoindre l'Asie, les voyageurs à vélo sont plus que fréquents dans la région. 

En compagnie de Maxumi, Yoshiaki, Kim et Dany.

Chez les Aldemir.

La pluie et le beau temps

Côté météo, la mer noire c'est un peu la Bretagne en plus exotique. Le temps est très changeant, les températures grimpent et descendent à toute vitesse en cette saison. On a donc eu droit à quelques jours de pluie, et plus encore de soleil. La veille de notre arrivée à Trabzon, trempés de la tête au pieds, un pêcheur nous a généreusement prêté sa bicoque de pêche pour la nuit. 

La cabane de pêcheurs.
Tout en haut de la montagne

Un soir de beau temps, nous arpentons toujours la même grosse route en bord de mer quand apparaît sur notre droite une belle vallée avec, tout au fond là bas, un haut pic enneigé. La carte nous dit qu'il s'agit d'un pic à 2000 mètres. Etienne, fada de grimpette, saute de joie et décide d'y monter le lendemain matin. Simon se joint a l'expedition. Debout à 4h du matin, il seront de retour à 15h, trempés, fatigués, mais contents.
Mais l'intérêt de l'anecdote, c'est la réaction de villageois. Difficile de leur faire comprendre, autour d'un thé, qu'ils sont montés tout là-haut le matin, même avec photos à l'appui. "Impossible. Il y a de la neige"
Le lendemain matin, c'est la gendarmerie qui nous rend visite au petit déjeuner. On a croisé l'un d'entre eux la veille au soir, sur la petite route dans la vallée. Habillé en civil, on a fini par partir car son discours tournait en rond (même refrain : « impossible de monter là-haut, il y a de la neige »). L'uniforme change tout de même un homme : ils font vérifier nos passeports par téléphone et se permettent de visionner tout notre album photo, apparemment sceptique (voir vexés) par la fameuse ascension du matin dont tout le village est désormais au courant.

Victoire !
Trabzon

Arrivés le lendemain à Trabzon, Cihad, fan de montagne, de vtt et d'escalade, nous acueille dans son grand appartment en plein centre. Nous sommes tombés à pic : ses passions font de lui un très bon connaisseur en terme de casse de materiel. Etienne et Marie ont cassé leur réchaud multifuel la veille, et Simon le notre en le nettoyant. Sans compter les multiples casses précédentes de nos arceaux, vélos etc,
Cihad se démène pour nous aider à résoudre nos soucis techniques et commander de nouvelles pièces.
Quant à moi, la dentiste est formelle : c'est une infection dentaire qui me me secoue la machoire et les oreilles depuis quelques temps. Il faut une intervention imminente et une autre dans une semaine. Ca va nous laisser le temps de profiter de cette sympathique ville et d'explorer les environs, entre-autre le célèbre monastère de Sumela accroché aux falaises. 

Fameuse Lokanta à Paraziz, grand supporter de l'équipe de foot de Trabzon !

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