dimanche 8 avril 2012

A quatre sous le soleil

Comité de départ de la ferme
Comme prévu, nous sommes partis de la ferme un beau dimanche ensoleillé avec Marie et Etienne. 
Le printemps est arrivé à toute vitesse, le bronzage et les tee-shirt on pris le pas sur les polaires.
Durant ces trois semaines, nous avons découvert une côte très éclectique. La mer noire c'est parfois les mines de charbon et les centrales thermiques qui sont loin d'embellir les paysages, et les gros ports industriels, mais c'est aussi (et surtout) les forêts de noisetiers bourgeonnants qui couvrent les collines (noisettes : cadeau apparemment courant, les kilos dans nos sacs augmentent de jour en jour), et l'omniprésence de la mer et de la montagne qui forment de magnifiques fjords. Ca monte puis ça descend, ça remonte rude puis ça redescend aussi sec. De quoi fatiguer nos gambettes, mais pas nos yeux qui voient défiler les paysages de bas en haut et de haut en bas. 


Les fjords de la mer noire



Nuages blancs sur mer noire



Beau spot de camping sur une crête


Le printemps sur la mer noire
Ces derniers jours, les couleurs sont devenues plus chatoyantes, l'herbe est d'un vert vif et les fleurs ont fait irruption dans les champs. Rajoutez au décor une grand-mère en robe à fleur qui jardine, une vache qui broute paisiblement, un berger et son troupeau et un gentil chien, et vous pouvez nous imaginer dans un de ces posters kitsch en photo montage qui décore les murs de beaucoup de kebabs français et de maisons turques.





Une des nombreuses maison en bois
Côté architecture, ce sont les maisons en bois traditionnelles qui prennent le pas. Plus ou moins branlantes, elles ont un charme fou, sont pleines de détails et de vie. 


Quant à l'accueil des turcs, il est formidable. Héberger l'étranger est une coutume des plus naturelle, qu'il s'agisse de l'imam du village qui nous ouvre un dortoir, du chauffeur de taxi qui nous propose un lit ou de la famille qui nous offre à manger, ils sont tous aussi généreux, ouverts, et sensibles à nos besoins.
La journée, c'est le thé qui fait office de lien social : on s'y fait inviter plusieurs fois par jour par les travailleurs de stations essence, les retraités qui trainent au café ou les passants curieux. 
Résultat : notre niveau de turc s'est bien amélioré (pas très difficile, on ne savait pas dire grand chose), on a beaucoup appris sur la vie locale et la générosité de l'être humain, mais difficile de nous reposer ! 

Quelques photos en vrac:

Il y a toujours un point d'eau aux mosquées





Simon chez le barbier-coiffeur 




Une route parmi d'autres


Pause sur la plage
Au détour de la route, nous nous sommes arrêtés dans une crique pour déjeuner. Nous vous laissons écouter les vagues qui viennent se frotter à la plage de galets :

Mer Noire by oreillesbaladeuses

Thé dans la station essence fermée pendant
qu'Etienne fait souder sa carriole cassée

Nous sommes en ce moment à Samsun, chez Aras (ténor à l'opéra national), Günes, sa femme, qui travaille aussi à l'opéra et leur bébé, Atlas, de deux mois. On s'y repose sous 25 degrés avant de repartir pour Trabzon, puis la Géorgie. 

3 commentaires:

  1. Amitiés Comtoises. Merci pour vos messages toujours aussi riches.
    Le temps en FC est variable en ce moment mais le printemps a bien démarré également. Bonne continuation !

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. quand on se baigne dans les Landes, on dit toujours que les vagues vont par trois, la 3° est la plus forte. J'ai écouté vos vagues et constaté le même phénomène. Ici le semestre se termine, place aux examens jusqu'à mi-mai. Bonne continuation. Isabelle

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