vendredi 18 novembre 2011

Brouillard # 2


Nous voilà arrivés en Hongrie. Nouvelle langue, nouvelle culture, nouvelle monnaie. Dès la frontière, la différence est flagrante : les habitations sont bien plus délabrées en apparence (mais bien plus jolies), les routes sont beaucoup moins fréquentées, la nourriture moins chère (pour nous), ...
Nous sommes hébergés chez l'habitant le premier soir. Lui est réparateur de meubles anciens, elle est archéologue (reconstitutions de vases ou quelque chose comme ça). Leurs deux enfants ont 16 et 20 ans. Ils nous donnent notre premier cours de hongrois, langue qui est loin d'être simple. Soirée échange près du poêle et de galettes paysannes sur la France, la Hongrie, l'art, la cuisine et j'en passe. On repart le lendemain avec les yeux qui pétillent et les poches pleines de cadeaux. 
Direction le lac Balaton, le plus grand lac d'Europe centrale et soit-disant "la plus belle région de Hongrie". On avait oublié de nous préciser "en été".  Certes le lac est bien là, une grande étendue d'eau dont on ne voit pas la fin grâce à notre compagnon, ce fichu BROUILLARD. 
Toutes les boutiques, les restaurants et les hôtels sont fermés, et les milliers de maisons qui bordent le lac sont vides. Une région fantôme. La traverser n'est pas des plus agréable.

Distinguez-vous le lac du ciel?



Un des rares instants à la vue dégagée


En bref, notre début de séjour en Hongrie peut se résumer à ça: 



J'exagère tout de même un peu. A notre arrivée aux bords du lac, on a pu visiter la ville de Keszthely et se balader dans les jardins du château ci-dessous.



Après deux jours de bicyclette à l'aveuglette et à - 5 degrés, nous arrivons gelés chez Tamas et Bea qui nous accueillent chez eux à Kaposfüred. Lui est acteur au théâtre de Kaposvar ; elle enseigne l'espagnol et l'italien. Leurs quatre enfants, de 5 à 14 ans, sont curieux et ont de l'énergie à revendre. On mange des spaghetties tous les huit serrés autour d'une petite table. Ils se volent des pâtes dans les assiettes des autres et se battent pour être servis en premier. Tout le monde rigole. 

Le lendemain, on décide d'arrêter le massacre du moral et de prendre le train pour Pécs, à 75km. On aura eu le temps de visiter Kaposvar (encore une fois, sous le brouillard) et son théâtre national (voir prochain article). 

Rue de Kaposvar


1 commentaire:

  1. On peut vous rassurer : nous avons eu aussi notre lot de brouillard ces derniers jours mais peut être un peu moins froid.
    Courage !

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