En Thaïlande, nous rencontrons des cycliste les uns après les autres, par hasard ou par un site web d'hospitalité pour les cyclotouristes (warmshowers.org). Près de Khao Yai, nous croisons le Tour de Farm (petit clin d'oeil à notre course nationale): un millier de cyclistes courent 170km. Eux qui en bavent en pleine montée, nous en roue libre à sens inverse. Ils nous ont donné le départ : nos trois semaines restantes en
lundi 31 décembre 2012
mercredi 19 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
jeudi 6 décembre 2012
samedi 24 novembre 2012
Jessica en Asie du Sud-Est
Salut les Zou'loups !
Dernière photo en Chine |
Cela fait un bout de temps que l'on ne vous a pas donné de nouvelles de Jessica. Rassurez-vous, elle va toujours aussi bien ! Nous avons fait de drôles de découvertes en Asie du Sud-Est, surtout d'un point de vue culinaire ! Certains plats ne nous ouvrent pas vraiment l'appétit,
vendredi 23 novembre 2012
Un petit bout de Laos
Nous quittons Lak Sao en nous engageant sur une piste de terre rougeâtre à travers une végétation luxuriante. Sur le plateau de Nakai, endroit peu peuplé et enclavé, nous découvrons un étrange paysage de forêts inondées. Cet immense marais est en fait une zone inondée artificiellement. 450 km2 de forêts noyées
jeudi 15 novembre 2012
Du centre du Vietnam au centre du Laos
Haiphong
samedi 10 novembre 2012
jeudi 1 novembre 2012
Nord-Ouest du Vietnam
La dernière grande descente en Chine,
parmi les bananiers et les hévéas, nous mène tout droit vers la
frontière. L'étroite route en flanc de montagne nous empêchant de
poser la tente, nous passons notre dernière nuit en Chine sur un bord de route en béton et nous réveillons au milieu
du marché, lui même sur la route.
La frontière passée,
nous partons à la découverte des montagnes du nord-ouest du
Vietnam. Ça grimpe dur! Après 1400 mètres de dénivelé en 35
km sous le soleil nous arrivons à Sapa, petite ville touristique aux
350 hôtels Pour nous, c'est le choc : des touristes partout
venus voir les « authentiques minorités locales » qui , elles-mêmes, nous harcèlent dans la rue : « Madame !
Buy something for me ! ». On était bien, dans notre bulle chinoise! Nous passons tout de même un sympathique après-midi en compagnie de brodeuses.
Une fois sortis de la
ville, plus un étranger et les paysages qui défilent sous nos yeux
de vallée en vallée sont époustouflants. Les rizières, les
plantations de thé, les maisons en bois sur pilotis, les locaux dans
leurs beaux habits traditionnels : le décor est idyllique.
Malgré la difficulté à communiquer avec certains, nous nous sommes
fait accueillir dans une de ces maisons par un couple de la
soixantaine, leur deux cochons, deux buffles, cinq chiots et trois
chatons.
Un autre soir, la police
nous déloge de notre campement. Après de longs interrogatoires
absurdes et répétitifs, nous laissons tomber l'affaire et faisons
vingt kilomètres à vélo au beau milieu de la nuit pour dormir en
hôtel, la seule option légale.
Col de Tram Tan |
Brouillard |
mardi 16 octobre 2012
Derniers jours en Chine
Un magasin d'instruments de musique
dans la vieille ville de Guandu, une jeune chinoise joue du Guzheng, instrument de la musique classique chinoise de la famille des cithares.
Kunming, la ville du Printemps.
Nous l'avions lu et
entendu partout : Kunming est une ville bien plus « relaxe»
que les autres villes chinoises. Nous le confirmons. Avec ses 6
millions d'habitants, son climat tempéré, la « cité du
printemps » est bien plus
dimanche 14 octobre 2012
Yuansheng Art Space
Répétition publique
d'un spectacle de chants, musiques et danses traditionnelles de
minorités ethniques du Yunnan. Cette province héberge 28 des 56
minorités chinoise reconnues. Trois d'entre elles sont représentées
ici : les Yi, les Hani et les Wa.
Le spectacle jouait à
Pekin quelques jours plus tard, et tournera sur la scène
internationale dans l'année.
Leurs costumes de scène
ne sont rien d'autre que leurs vêtements quotidiens et leur art fait
partie intégrante de leur vie de village.
Quelques extraits du spectacle :
Quelques extraits du spectacle :
Yuansheng-Chant d'ensemble by LOB Asia
Spectacle 1ere partie piste 9 by LOB Asia
Ils jouent des
instruments très particuliers, jusqu'au brin d'herbe ou à la
paille, et chantent d'une manière jusqu'alors inconnue de nos
oreilles.
L'ONG « Yunnan Yuansheng Indigenous Culture Development Center »
qui gère le lieu à Kunming (un café, une galerie d'art et un
théâtre) et le projet, s'est donnée pour mission, afin de
conserver une culture ancestrale, d'aller chercher les artistes dans
leur village et d'en faire des professeurs pour les enfants et les
adolescents de leur propre ethnie, souvent en rupture avec leur
culture, et attirés par la ville.
Merci à Grace qui
nous a permis de comprendre les enjeux d'un tel spectacle, de
rencontrer les artistes et d'assister aux répétitions.
Photos : Esthel Davidsen
jeudi 4 octobre 2012
Sichuan
La grande descente
Quatre cent kilomètres de descente : on s'est réjouit un peu trop vite. De bons gros tunnels de plusieurs kilomètres, non éclairés, nous séparent de la ville. Les camions et les centaines de bus nous assourdissent de leurs klaxons, et la pluie nous arrose gentiment toute la journée.
Quatre cent kilomètres de descente : on s'est réjouit un peu trop vite. De bons gros tunnels de plusieurs kilomètres, non éclairés, nous séparent de la ville. Les camions et les centaines de bus nous assourdissent de leurs klaxons, et la pluie nous arrose gentiment toute la journée.
Lorsqu'on essaie d'échapper aux tunnels, on a droit à de vieilles
routes bien abîmées, mais aussi aux paysages qui vont avec et aux
petits villages qui suivent, où les Qiang nous accueillent volontiers
sur leur pelouse.
mardi 2 octobre 2012
Un petit tour chez les Qiang
samedi 22 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
lundi 17 septembre 2012
Langmusi
Petit village serré dans la vallée, dans
lequel passe deux rivières, dont l'une est la ligne de démarcation entre
deux provinces, le Gansu au Nord et le Sichuan au Sud. La particularité
du lieu: ses deux grands monastères. Le monastère de Kerti Gompa, côté
Sichuan, est constitué de cinq temples et abrite plus de 700 moines.
Nous y étions le dernier jour de la clôture d'une semaine de prière,
cérémonie annuelle. Dans le petit temple en haut de la colline, les
jeunes moines sont assis en tailleur, formant deux grandes lignes qui se
font face. Sur leurs épaules sont posées de petite capes de couleur, et
sur leur crânes rasés des perruques à frange, mèches sur les tempes et
chignons enfermés dans une haute pince en métal.
Dans le couloir humain passent encens, maître de cérémonie et le jeune à
tout faire faisant des distributions. Les psalmodies durent une bonne
partie de la journée.
Cérémonie au monastère de Kerti Gompa by LOB Asia
Le soir venu, à la sortie du grand temple, les jeunes
procèdent à un rituel impressionnant à observer, mais dont le sens nous
est complètement étranger. Par deux, face à face, ils frappent dans leur
mains en direction de leur partenaire et accompagnent le geste d'une
phrase. Écoutez plutôt.
Sortie du monastère de Kerti Gompa by LOB Asia
Quelques photos pour situer l'ambiance :
mercredi 5 septembre 2012
Gansu
Xining,
Nous étions accueillis à Xining par une charmante famille. Les
parents travaillent dans une fabrique d'aluminium. Leur fille de 7
ans est déjà débordée de devoirs, et leur appartement, dans un
« très vieux bâtiment » construit il y a 10 ans (la
notion du temps semble bien différente de la nôtre), est
aujourd'hui entouré de tours toutes neuves, et vouées à être
détruites d'ici peu.
![]() |
Charmante petite famille |
![]() |
Un bon dîner |
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Xining vu du temple |
Renouveler nos visas. Cela semblait pourtant simple. Juste un tas de
papiers à fournir, dont un formulaire d'enregistrement à la police,
nos relevés bancaires, prouvant que l'on a chacun 100 dollars par
jour à dépenser en Chine dans le mois qui suit (!!), la carte
d'identité de notre hôte, etc. Comme on en a maintenant
l'habitude, on fabrique tous les papiers officiels qu'il nous faut en
peu de temps. Mais falsifier un cachet de police en chinois n'étant
pas évident, il nous faut trouver le bon commissariat (½ journée,
3 essais, 15km à vélo), leur faire comprendre ce que l'on veut
(1h30 dans des sièges en cuir), attendre la traductrice (1h) qui
nous explique qu'ils n'ont jamais fait un tel papier, attendre le
coup de fil du chef (une autre heure, mais heureusement on a encore
des mots fléchés), qui finit par nous demander de ramener : une
dizaine de photocopies inutiles, les papiers d'identité du
propriétaire ainsi que l'original de l'acte de propriété faisant
aussi office de carnet de famille. Au total : plus de deux jours
de prise de tête pour un tampon en bas d'une feuille A4, plus trois
jours pour avoir le visa entre les mains, soit une petite semaine
dans une ville remplie presque exclusivement de galeries
commerciales.
Par chance, on a recroisé les Irlandais qui couraient dans le
désert, et on passe notre dernière soirée avec eux. Ces fadas de
l'extrême font un voyage en trois parties : du vélo d'Istanbul
à Katmandou, 1000 km de course à pieds en Chine, puis … 6500 km
de « packraft », petits rafting une place, sur le fleuve
Yangtzi, du Tibet (5000 mètres d'altitude) jusqu'à Shanghai. Soit 5
mois de rame, dont les trois premières semaines en autonomie
complète ! Pour ceux que ça intéresse :
www.sand2snowadventure.com
C'est reparti pour
les hauteurs !
Sortis de Xining, deux beaux cols à 3800 mètres nous attendent,
soit plus de deux fois 2000 mètres de dénivelé à grimper !
C'est en arrivant en haut, sans trop de difficulté, que l'on réalise
comme on a pris de l'endurance.
La deuxième vallée est principalement agricole. Les Huis (ethnie
musulmane majoritaire dans cette région) étalent leurs céréales
sur la route pour les faire sécher. On slalome entre les récoltes
sous les sourires des paysans. Ici, les montagnes et la terre sont
rouges, et servent à confectionner les briques, base de toutes les
constructions.
On traverse et longe pour la première fois le Fleuve Jaune, qui n'a
de jaune que le nom.
![]() |
Un petit coin pour camper |
Plus loin, on revient en région tibétaine que l'on aime tant.
Coutumes et costumes, architecture et nourriture, yaks et marmottes,
l'environnement est chaleureux (mais pas chaud ! Il fait bien en
dessous de zéro degré la nuit) et les gens accueillants.
Contrairement à la plupart des gens rencontrés, les tibétains ne
sont pas passionnés par les vélos mais par la tente, qui fait
sensation. La question cruciale finit par arriver : elle coûte
combien cette tente ? Incapable de dire un mot en tibétain et
voulant éviter le sujet, on change de conversation, mais elle
revient au galop : 1 ? 2 ? 3 ? 4 ? 5 ?
Combien de doigts sur la main ? On finit par montrer nos cinq
doigts. On ne saura jamais si on a dit 50, 500 ou 5000 Yuan, mais le
motard (dont la moto coûte, quand à elle, cinq doigts et trois
doigts) avait l'air plutôt content.
Elle est tellement chouette, notre tente, qu'on accourt pour la voir,
même à 7h du matin. A peine le temps de sortir que monsieur le
visiteur a déjà ouvert les fermetures, que l'on referme
immédiatement, n'ayant pas eu le temps de nous habiller. Le jeu le
fait beaucoup rire, nous beaucoup moins. Mais, figurez-vous que ce
qui l'a fait venir si tôt, c'est cette question qui a l'air de le
troubler : comment est-on isolés du sol, avec ce froid ?
On lui montre la bâche et les matelas. Ahhh ! C'était donc
ça ! Il finit par se moquer de nos petits pulls et nous montrer
son gros manteau en feutre doublé peau de yak, et partir. Drôle de
réveil.
Hezuo
Arrivés à Hezuo, un virus nous a attrapés et il nous faut nous
reposer quelques jours, dans une ville sans grand intérêt et pas
des moins chères. On nous impose l’hôtel de luxe, le seul à
avoir la licence « étrangers ». On a donc dû partir
avant d'être complètement guéris. Mauvaise idée. Les jours
suivants ont été durs et n'ont pas arrangés notre état.
Nous sommes maintenant à Langmusi, village touristique, où nous
avons trouvé un petit coin pour nous reposer quelques jours et
visiter les alentours.
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